ROD BARTHET « ASCENDANT JOHNNY CASH »
Sortie le 27 /09/2019 (Festivest / Socadisc)
« Quand le blues sonne dans la langue de Molière » Boris Bergman
Le clip : https://youtu.be/YrHfNWjcBCo
Ecouter l album : https://soundcloud.com/user-176028164/sets/ascendant-johnny-cash/s-3fJO1
En CONCERT :
le 21 novembre au SUNSET / Paris
sam 14 dec Pontarlier Théatre Bernard Blier
De BORIS BERGMAN , fidèle collaborateur : « Le Jura n’a pas inventé que de belles forêts aux pieds de belles montagnes ou l’on déguste la raclette le soir au coin du feu ..Il a aussi fait naître de solides chanteurs comme H.F Thiefaine . ROD BARTHET est l’un d’eux : en plus de sa maîtresse appelée Guitare , il est doté d’une voix inhabituelle et chante le blues comme nul autre . Cocteau avait raison : « ce que les autres te reprochent, cultive -le : c’est toi même ».
Après plus de 20 années de complicité et de collaboration avec Rod , je peux affirmer que c’est très certainement l’un de mes meilleurs albums » Boris Bergman
Rod Barthet se démarque totalement de la scène blues française. Avec Ascendant Johnny Cash il parvient, une fois de plus, à faire sonner la langue de Molière sur l’idiome de John Lee Hooker comme personne avant lui. Afin d’obtenir un tel résultat, depuis plus de 20 ans, le chanteur-guitariste prodige s’adjoint les services du parolier Boris Bergman. Avec ce dernier, le temps de 5 chansons, il créé ici une alchimie rare dont il est le seul dépositaire. Cette dernière lève le voile sur un univers où semblent se côtoyer Bo Diddley, Christophe, Chuck Berry, Tommy Castro ou Alain Bashung. Le tout, au beau milieu d’une succession de tableaux sonores propres à l’imagination fertile des deux complices. Notre chanteur-guitariste-auteur-compositeur franchi encore une nouvelle étape et nous surprend en s’adjoignant, sur deux morceaux (« Ascendant Johnny Cash » et le très épuré « Un homme tout petit ») un quatuor à cordes dirigé par le violoncelliste Thomas Nicol (avec Maëlle Bourquard et Anne Laigneau aux violons et Charlotte Rivier à l’alto). Des échappées jubilatoires qui n’en font pas oublier des racines toujours aussi bien ancrées dans le terroir américain et soutenues par un groupe exemplaire. Une équipe pour le moins solide, consolidée par Yann Marchadour (mixage), connu pour son travail dans le registre des musiques actuelles. Tous rivalisent de nuances et d’imagination, dans le but de servir des thèmes souvent brûlants qui déplorent les errances humaines et l’oubli de nos fondamentaux ; qu’il s’agisse de Liberté, d’Egalité, de Fraternité ou d’écologie. De quoi nous fixer un rendez-vous avec un spleen (« En noir et blanc ») qui est également convoqué au milieu de ces 50 délectables minutes. Cependant, ce dernier sait s’effacer au contact de sujets plus légers, comme lorsqu’il s’agit de formuler un souhait…celui de rester des enfants (« Maman »). De par l’éclectisme et l’intelligence de sa teneur, Ascendant Johnny Cash ne peut laisser insensible. Ces 11 plages nous permettent de nous poser les bonnes questions et nous poussent à une réflexion bienvenue. Après avoir fait trembler les scènes blues internationales, en 2019, Rod Barthet s’inscrit définitivement comme un rouage essentiel de la belle chanson française. David BAERST
Rod BARTHET : guitare & chant & basse
Fred MAGGI : clavier
Damien CHOPARD : guitare
Victor PIERREL : basse
Fred MAISIER : batterie
Thomas NICOL : violoncelle, + Écriture et direction du quatuor
Maëlle BOURQUARD et Anne LAIGNEAU : violons
Charlotte RIVIER : alto
Pat MACHENAUD : tambourins, percussions
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