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Jean-Pierre Kalfon présente son album MEFISTOFELANGE


Deviation Records – L’autre distribution

Vinyle / CD / digital.




Attitude rock’n’roll, démarche anti-yéyé, posture proto-punk et curiosité sans œillères résument le début de la vie musicale de Jean-Pierre Kalfon au milieu des années soixante. Parallèlement à sa carrière d’acteur, au théâtre comme au cinéma ou à la télé (voir son CV sur Google) qui lui fait croiser les chemins de Pierre Clémenti, Marc’O, Bernadette Lafont, ainsi que de beaucoup de représentants de la Nouvelle Vague - et pas que - : Bénazéraf,

Astruc, Lelouch, Rivette, Godard, Boisset, Granier-Defferre, Truffaut, Chabrol, Verneuil, les productions Walt Disney, Rochant, etc... Jean- Pierre a toujours rêvé de Jazz, de Blues, de Boogie, de Rock’n’roll et de Rythm’n’blues depuis sa prime jeunesse.


Pour sa première sortie discographique en 1966, Jean-Pierre, porté par les arrangements de Michel Portal et Ivan Jullien mais également par sa plume, celles de Marc’o, de Victor Hugo et de Valérie Lagrange, à travers un Ep CBS 4 titres, (My Friend Mon Ami et surtout le titre ‘Chanson hebdomadaire’’) qui sera réédité pour le plaisir des diggers en 2019 par le label toulousain ‘Pop Superette’) devance d’une dizaine d’années la vague punk, comme l’observe

le – nouveau - propos de la couverture qui, en dehors de cette affirmation, a repris celle de l’époque.

Ensuite, c’est une histoire d’envies soudaines , de découvertes et de rencontres. Jean-Pierre Kalfon traverse, avec son allure dandyesque et sa voix reconnaissable entre mille, la France musicale underground derrière une batterie, une guitare ou un micro au travers de multiples

groupes : fondateur de Crouille-Marteau, guitariste avec Jacques Higelin, créateur de Sugar Baby Bitch, Monsieur Claude ou encore Kalfon Roc Chaud avec lequel il participera au premier festival punk français de Mont-de-Marsan en 1977.


Artiste rock avant-gardiste, Jean-Pierre voyage beaucoup hors des frontières. Son périple dans le New-York du début des années soixante-dix lui fait croiser le chemin de Bob Marley, Octavio Escali, Neon Leon ou encore les New-York Dolls...

“C’était NYC en direct-live par ces beaux temps déraisonnables. Et je jouais tous les jours du rock, du blues, du funk, du punk, du reggae avec des musiciens dont c’étaient la culture...” peut-on lire dans sa biographie “Tout va bien, M’man ! Souvenirs Rock’n’rôles” publié en 2018 (éd. l’Archipel).

Durant les années quatre-vingt et les quatre-vingt-dix, Jean-Pierre Kalfon continue d’explorer les milles et une facettes du rock dans une attitude inclassable et touche-à-tout en publiant plusieurs Ep dont ‘Camion’, ‘Gypsies’ Rock’n’Roll Band’, ‘Elle m’emmène danser le rock’n’roll’, ‘La chair à vif’, ‘Le déclic’ en 1980/83 ou “L’Amour à La Gomme” en 1987, écrit avec Boris Bergman (parolier d’Alain Bashung) et Paul Ives, dans lequel il aborde le thème du Sida. En 1993, c’est au tour d’un autre monument du Rock d’approcher Jean-Pierre, le mythique label New Rose Records, en sortant le Lp, qui donnera son nom à un nouveau groupe : “Black Minestrone”,avec la participation à l’harmonica de Patrick Mathé, l’un des

fondateurs du label parisien.

A 83 ans, Jean-Pierre Kalfon a gardé un esprit rebelle et indépendant. Il apporte, avec ce nouvel album, une touche différente à son parcours en collaborant avec un jeune label ‘Déviation Records’ dont la devise empruntée à Franck Zappa correspond exactement

à Jean-Pierre : “Without deviation with the norm, progress is not possible”.


Propos recueillis par Erwan Pancaud

Photos : Jean-Marie Marion



“C’est un album qui me permet de me dire que j’ai abordé une étape vers ce que je voulais vraiment faire, précise Jean-Pierre pour ce nouveau disque baptisé “Méfistofélange”. Lui qui se définit comme un Rock’n’Bluesman, ce fan de toutes les musiques et particulièrement d’Elvis ainsi que de la musique noire, s’est nourri de racines musicales qui ne l’ont jamais quitté. Comme pour tous les projets musicaux qui ont jalonnés sa vie, ‘‘Méfistofélange” est une histoire de rencontre qui remonte à 2021 grâce au batteur, compositeur et arrangeur Amaury Blanchard qui, de fil en aiguille, lui fera contacter le label ‘Déviation Records’ pour cette nouvelle aventure. Spécialement dédié à son icône Amy Winehouse, diva malheureuse disparue beaucoup trop tôt, “Méfistofélange” (un titre qu’il lui dédicace) rassemble au total 14 ‘chansons’ sur CD et digital, contre 12 en version vinyle.

Si les paroles des morceaux tous ont été écrits par Jean-Pierre, la musique, à part 2 titres de lui, est le fruit d’une collaboration fructueuse entre Paul Ives, JPK, et des musiciens dont Hugo Indi et Rurik Sallé

compositeurs, grâce à l’esprit et l’oreille avertis de l’ingénieur du son et batteur François Causse.

Avec un titre totalement revisité “Gypsies’ Rock’n’Roll Band” publié en 1980 sur 45t et de toutes nouvelles compositions, “Méfistofélange” est l’aboutissement d’un chemin d’écriture qui, enregistré, composé et accompagné d’un blues-rock aux racines évidentes, écrin parfait pour sa voix rocailleuse, fait voyager l’auditeur dans l’univers unique, onirique et rock’n’roll de son auteur.



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